La programmation orientée objet doit permettre la conception de programmes fiables, évolutifs, facilement et rapidement, à l’aide de briques de code réutilisables. Pourtant, il est rare de pouvoir réutiliser du code orienté objet dans un contexte différent de celui pour lequel il a été conçu. De plus, parvenir à faire collaborer des objets qui ne sont pas issus du même écosystème n’est pas forcément trivial. Les programmes ont pris de l’embonpoint en termes de quantité de code et de complexité, et ils sont donc dans la plupart des cas très gourmands en ressources intellectuelles et techniques pour leur conception et leur mise en œuvre. De plus, ils deviennent souvent rapidement difficiles à faire évoluer, et leur fiabilité est incertaine et délicate à maintenir sur la durée, si tant est qu’elle soit suffisante dès leur première mise en production. Le constat est donc cruel : la programmation orientée n’a pas tenu ses promesses ! Quoique… l’Homme a une tendance naturelle à accuser l’outil plutôt que la façon dont il l’utilise. Et si nous laissions le bénéfice du doute à la programmation orientée objet durant cette conférence et que nous en profitions pour remettre en cause la façon dont nous l’appréhendons?? En réalisant un parallèle entre les protocoles de communication UDP et TCP à la base d’Internet et la façon dont nous écrivons du code orienté objet actuellement, j’espère vous faire douter de vous-même et à nouveau vous faire croire aux promesses d’Alan Kay !
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