“ne touche pas à cette fonction”
“les tests sont pétés mais on y fait plus attention”
“mais comment est-ce que ça a fait pour fonctionner ?”
“j’ai patché le core à l’arrache, ça fonctionne”
“pourcentage de duplication : 30%”
Rhaaaaaaaaaaa.
Et pourtant, ça nous concerne tous !
Dans tout développement logiciel non trivial, nous sommes confrontés à des choix d’architecture et les contraintes de leurs implémentations.
Pour respecter nos délais de livraison, par pragmatisme ou par nécessité nous prenons souvent des décisions techniques qui ne sont pas idéales mais suffisantes au moment présent, des “raccourcis”.
L’accumulation de ces raccourcis forme un ensemble qui devient problématique pour la maintenabilité de l’ensemble et pour garder des possibilité d’évolution. Ce phénomène porte un nom : la "dette technique". Les thèmes de cette conférence sont “méthodologies de travail” et “industrialisation”.
Le choix de ces thèmes est révélateur de ce que nous constatons déjà sur le terrain : une prise de conscience qu’un projet technique ne concerne pas *uniquement* le code qui le compose, mais aussi les interactions humaines et machines, sa pérennité, son attrait pour les questions de recrutement, etc.
Cette conférence propose de déchiffrer la dette technique en profondeur.
Elle en présentera les causes les plus fréquentes, quelques moyens de s'en prémunir au maximum (il n'est jamais possible de s'en affranchir, mais on peut toujours essayer d'en minimiser l'impact), et aussi… les moyens d'action quand… c'est trop tard.
Commentaires